marcellus55
2004-05-10 17:19:55 UTC
>Avec le temps...
>avec le temps, va, tout s'en va
Ben vrai M'sieur Léeo
>on oublie le visage et l'on oublie la voix
>le cur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
>chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
C'est sûr, quand on est mort, on est mort. Même plus loin, on est
mort.
>avec le temps...
>avec le temps, va, tout s'en va
>l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
Chercher quelqu'un sous la pluie semble être un signe d'amour pour Léo
Ferré. Désolé si je tue le romantisme de bas étage, mais je préfère
aller chercher la personne que j'aime en voiture lorsqu'il pleut afin
qu'elle soit au chaud.
>l'autre qu'on devinait au détour d'un regard
>entre les mots, entre les lignes et sous le fard
>d'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit Un serment de pute ? Je
vois pas là.
>avec le temps tout s'évanouit
C'est vrai. Hier, j'étais au théâtre, une pièce roumaine jouée en
croate. C'était long !!! Et bien, avec le temps, je me suis évanoui.
>avec le temps...
>avec le temps, va, tout s'en va
>mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules
>à la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
A la foir'fouille on trouve même des bonnes affaires ! La
foir'fouuiiillle le grand marché du monde.
>le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule
La tendresse s'en va toute seule le samedi soir, sauf le premier
samedi soir du mois pour les abonnés de Canal +, moment auquel ce
n'est pas la tendresse qui s'en va toute seule.
>avec le temps...
>avec le temps, va, tout s'en va
>l'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
Je te crois pour un rhume ?
>l'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Note personnelle : je ne veux plus que tu me donnes du vent quand on
est couché, c'est dégoûtant.
>pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
>devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
Devant qui plutôt non ? Parce que c'est de l'autre dont on parle
>avec le temps, va, tout va bien
>avec le temps...
>avec le temps, va, tout s'en va
>on oublie les passions et l'on oublie les voix
>qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
>ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Nettement plus poétique que « bordel, ça fini à quelle heure ta putain
de réunion ? Et prend un écharpe, parce que si tu tombe malade, j'te
laisse crever moi, je suis pas infirmière ».
>avec le temps...
>avec le temps, va, tout s'en va
>et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Attention : ceci est une escroquerie intellectuelle : être blanchi
comme un cheval fourbu n'est pas une expression, ça ne veut rien dire
(un cheval fourbu n'est pas blanchi), c'est juste pour je sais pas
>et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Le lit que j'ai acheté, je le cherchais pas vraiment. Je me baladais
dans un magasin, et, apercevant ce lit en promo, je l'ai acheté ; de
plus, j'habite dans un appartement avec chauffage central ; chauffage
central qui a été coupé hier, et aujourd'hui, il fait 16° chez moi. Je
suis donc glacé dans un lit de hasard
>et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
>et l'on se sent floué par les années perdues- alors vraiment
>avec le temps on n'aime plus
Ce texte est à l'émotion ce que s'arracher un poil de nez pour pleurer
est aux larmes : du frelaté.
Matthieu
>avec le temps, va, tout s'en va
Ben vrai M'sieur Léeo
>on oublie le visage et l'on oublie la voix
>le cur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
>chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
C'est sûr, quand on est mort, on est mort. Même plus loin, on est
mort.
>avec le temps...
>avec le temps, va, tout s'en va
>l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
Chercher quelqu'un sous la pluie semble être un signe d'amour pour Léo
Ferré. Désolé si je tue le romantisme de bas étage, mais je préfère
aller chercher la personne que j'aime en voiture lorsqu'il pleut afin
qu'elle soit au chaud.
>l'autre qu'on devinait au détour d'un regard
>entre les mots, entre les lignes et sous le fard
>d'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit Un serment de pute ? Je
vois pas là.
>avec le temps tout s'évanouit
C'est vrai. Hier, j'étais au théâtre, une pièce roumaine jouée en
croate. C'était long !!! Et bien, avec le temps, je me suis évanoui.
>avec le temps...
>avec le temps, va, tout s'en va
>mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules
>à la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
A la foir'fouille on trouve même des bonnes affaires ! La
foir'fouuiiillle le grand marché du monde.
>le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule
La tendresse s'en va toute seule le samedi soir, sauf le premier
samedi soir du mois pour les abonnés de Canal +, moment auquel ce
n'est pas la tendresse qui s'en va toute seule.
>avec le temps...
>avec le temps, va, tout s'en va
>l'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
Je te crois pour un rhume ?
>l'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Note personnelle : je ne veux plus que tu me donnes du vent quand on
est couché, c'est dégoûtant.
>pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
>devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
Devant qui plutôt non ? Parce que c'est de l'autre dont on parle
>avec le temps, va, tout va bien
>avec le temps...
>avec le temps, va, tout s'en va
>on oublie les passions et l'on oublie les voix
>qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
>ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Nettement plus poétique que « bordel, ça fini à quelle heure ta putain
de réunion ? Et prend un écharpe, parce que si tu tombe malade, j'te
laisse crever moi, je suis pas infirmière ».
>avec le temps...
>avec le temps, va, tout s'en va
>et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Attention : ceci est une escroquerie intellectuelle : être blanchi
comme un cheval fourbu n'est pas une expression, ça ne veut rien dire
(un cheval fourbu n'est pas blanchi), c'est juste pour je sais pas
>et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Le lit que j'ai acheté, je le cherchais pas vraiment. Je me baladais
dans un magasin, et, apercevant ce lit en promo, je l'ai acheté ; de
plus, j'habite dans un appartement avec chauffage central ; chauffage
central qui a été coupé hier, et aujourd'hui, il fait 16° chez moi. Je
suis donc glacé dans un lit de hasard
>et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
>et l'on se sent floué par les années perdues- alors vraiment
>avec le temps on n'aime plus
Ce texte est à l'émotion ce que s'arracher un poil de nez pour pleurer
est aux larmes : du frelaté.
Matthieu